Enfermé entre ces quatre murs délavés, d'un gris
Aussi terne qu'est sa vie, en silence il prie.
Ne cherchez pas son Dieu, lui-même ne le connaît,
Mais grâce à sa prière, chaque fois il renaît.
Dommage que, immanquablement, il ne ressorte du ventre
De sa mère, que pour retomber plus bas encore qu'il
Ne l'était l'instant d'avant. Quand enfin il rentre
Chez lui, quatre autres murs mieux assortis, son île
Qu'il voudrait moins déserte, alors il comprend
Que, une fois de plus, il a lamentablement échoué.
Sur le moment, il le sait, il le dit, cette connerie
Finira par le tuer ! Très vite pourtant il se rend
À son destin, et retourne, une fois de plus, jouer
Avec sa vie car, de tout cela et de la mort, il se rit !